La question est légitime car il faut tenir compte ici de conditions particulières. La raison pour laquelle il faut aspirer s'explique rapidement : parce que chaque pièce métallique "imprimée" est créée dans un lit de poudre. Un ou plusieurs lasers ciblent exactement les zones qui deviendront finalement le produit imprimé et durcissent la poudre. Ce qui reste est la grande quantité de poudre non durcie. Elle doit être aspirée, et deux principes de base doivent être pris en compte.
Double défi : Protection contre les explosions et efficacité des coûts matériels
Premièrement : Comme d'autres poussières métalliques, les poudres métalliques pour la fabrication additive sont explosives. Si on les aspirait de l'espace de travail avec un aspirateur industriel conventionnel, le risque d'une explosion réelle serait significatif. La poudre doit donc être rendue "inoffensive" ou "inerte" – c'est-à-dire : inertisée. Pour de telles tâches (à l'origine dans l'usinage), Ruwac a développé des séparateurs humides compacts.
Deuxièmement : Les poudres métalliques pour la fabrication additive sont vraiment chères. Pour les alliages ou métaux spéciaux (comme le titane), les coûts peuvent s'élever à plusieurs centaines d'euros par kilogramme. Comme une grande partie du matériau existe toujours sous forme de poudre, il s'agit de quantités importantes qui devraient absolument être réutilisées. Sinon, la fabrication additive ne peut pas être économiquement viable.
Ces exigences sont satisfaites par l'aspiration avec le séparateur humide. La poudre est d'abord dirigée vers un conteneur de liquide – elle n'est alors plus explosive. Pour pouvoir la réutiliser, elle doit simplement être séchée. Ainsi, le profil des propriétés est maintenu.
Solution éprouvée et regard vers l'avenir
Ce principe a fait ses preuves. Les principaux fabricants de systèmes pour la fabrication additive avec des métaux ont des séparateurs humides Ruwac dans leur programme (d'accessoires) depuis de nombreuses années.
Dans un proche avenir, l'extraction et le recyclage des poudres métalliques dans l'impression 3D seront encore simplifiés. L'inertisation ne se fera alors plus dans un liquide mais sous gaz protecteur, et le séchage pourra être éliminé. Ruwac a développé ce procédé jusqu'à la maturité de production en série et l'a présenté au salon Formnext en novembre 2024 – la plate-forme centrale des experts en impression 3D industrielle.
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